Pour la deuxième année consécutive, Te Hura Nui l’a fait !
Dimanche 22 juin 2025 s’est tenu le Gala de fin d’année de l’école de danse tahitienne Te Hura Nui. Un spectacle qui a su régaler les petits et les grands par la qualité de prestation des danseuses, une animation saupoudrée d’humour mais aussi par la richesse des points culturels apportés tout au long du Gala.
Nouveauté : une illustration du ‘ori fitness qui a embrasé la scène !
« Te aravihi o te vahine ma’ohi », le savoir faire de la femme polynésienne, tel était le thème de leur
magnifique représentation cette année. Les chorégraphes et leurs danseuses ont travaillé durant 9 mois pour que chaque morceau, chaque pas illustrent non seulement la beauté de la femme mais aussi sa force et son courage.
Te Hura Nui : la danse, un engagement solidaire
La célébration de la femme ne pouvait se faire sans aborder la grossesse, l’accouchement, la vie. C’est pourquoi Te Hura Nui a souhaité soutenir Tumu Ora, maison de naissances polynésienne qui offre la possibilité d’un accompagnement et d’un accouchement physiologiques non médicalisés.
C’est pourquoi, le 8 mars dernier, journée internationale de la femme, les adhérentes ont eu le plaisir de rencontrer et d’échanger avec l’une des fondatrices de Tumu Ora lors d’un cours de Ori fitness. Une symbolique forte sachant que la totalité du montant des adhésions au Ori Fitness sera reversée à la maison de naissances.
De plus, comme Te Hura Nui l’a fait l’année précédente pour Corals Gardeners, 50% des bénéfices du Gala seront reversés à Tumu Ora également. Ainsi Te Hura Nui aura l’honneur de verser à Tumu Ora la somme de 2634,83 euros.
Une somme conséquente qui n’aurait pas pu être versée sans les inscriptions massives au ‘Ori Fitness, ni le succès du Gala qui a rayonné au-delà de Nouvoitou avec des spectateurs venant de loin pour admirer le tableau artistique présenté par l’école.
Te Hura Nui : le partage d’une culture
Au-delà de la danse, cette association toute jeune de Nouvoitou œuvre pour enseigner le ‘ori tahiti mais aussi une langue, un savoir-faire, une culture. Tout au long de l’année, les adhérentes ont découvert de nouvelles matières qu’elles ont associées, tressées pour confectionner leurs costumes.
Toutes les paroles des ‘aparima dansés ont été traduites, expliquées pour que chaque geste illustre parfaitement les émotions et intentions de la musique.
Au-delà des danseuses, Te Hura Nui avait à coeur de transmettre à ses spectateurs ses traditions en leur offrant des éléments culturels tel que l’enterrement du Pu Fenua (le placenta) ou la légende de Hina, première femme du monde.
Même le chant était au rendez-vous !
Te Hura Nui, une famille
En seulement deux ans, Te Hura Nui est passée d’association à famille. 45 danseuses étaient sur scène certes, mais 18 bénévoles ont œuvré en coulisses pour faire briller les yeux des spectateurs.
Même depuis la Polynésie, Guillaume Bouin a apporté sa touche musicale en composant, spécialement pour Te Hura Nui et Tumu Ora, un morceau pour ce Gala d’exception.
Mais la famille de Te Hura Nui ne se limite pas aux personnes présentes pour le Gala, il faut savoir que cette année, l’association a compté 71 membres qui ont pu se rencontrer aux cours mais aussi lors des événements festifs organisés tout au long de l’année. Une famille sans cousinades ça n’existe pas !
Alors si vous aussi vous voulez comprendre l’essence du mot Fēti’i (famille), si vous voulez faire partie de Te Hura Nui, danseuse ou pas, n’hésitez pas à nous contacter.